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Blog de jean Yves Petit

Que faut-il faire à la place de la LGV PACA ?

20 Septembre 2012, 06:26am

Publié par jeanyvespetit

DSC04173Le comité de pilotage du 12 juillet 2012 a acté le principe de transformer le projet « LGV PACA » en un projet de nouvelle infrastructure prenant en compte la situation sanitaire et sociale de notre région.

 

Cette situation ne permet pas de rester sans solutions au niveau de la mobilité. 4 millions d’habitants vivent à moins de 20 kilomètres de la mer entre Marseille et Menton. Le nombre d’habitants va augmenter de 700 000 à 1 million d’ici à 2040.

Actuellement ce sont 35 000 heures perdues chaque jour et cela malgré les projets de transports collectifs en site propre qui seront réalisés dans les années à venir, dont celui d’Aubagne.

 

Chaque jour, ce sont plus de 75 000 déplacements  entre Aubagne et Marseille dont seulement 2% par le ferroviaire.

Marseille figure parmi les villes les plus embouteillées et les plus polluées d’Europe. Les conséquences sur la durée de vie et la santé sont très inquiétantes.

 

Le coût de la voiture est de plus en plus important sur le budget des ménages en raison de l’augmentation régulière du prix des carburants et des péages autoroutiers. Cela a pour effet de contribuer à l’augmentation du nombre d’usagers sur les trains régionaux.

 

L’axe ferroviaire entre Marseille, Aubagne, Toulon, Nice et Menton est saturé. Le nombre de passagers par an attendu d’ici 2023 est de 80 millions (40 millions en 2009).

 

Il est clair et évident que nous ne pouvons pas rester sans rien faire !

 

Le projet « ex LGV PACA » est en train de prendre une nouvelle dimension qui doit tenir compte de la situation alarmante sur notre région. C’est donc le moment pour celles et ceux qui ont combattu ou soutenu la LGV PACA de participer à l’élaboration du futur projet d’infrastructure ferroviaire.

 

Je propose donc, sur le bassin de vie du Pays d’Aubagne, la tenue d’une rencontre avec l’ensemble des collectivités et associations afin d’échanger sur cette nouvelle perspective.

 

Il est de notre responsabilité collective d’offrir aux générations à venir un réseau de transports et de déplacements à la hauteur des enjeux et de besoins.


Gémenos, le 19 septembre 2012 


Jean Yves Petit
Vice président du Conseil régional
Conseiller municipal de Gémenos
Portable : 07 86 14 61 55LOGO EELV fondblanc quadri

Commenter cet article
S
"Le nombre de passagers par an attendu d’ici 2023 est de 80 millions (40 millions en 2009)."<br /> Il ne faut pas considérer ce chiffre comme acquis dans toutes les situations (et que s'il le faut les usagers se tasseront dans les trains).<br /> Sur ces 80 millions d'usagers ferroviaire potentiels AVEC LA LGV, 6 millions y renonceront sur des longues et moyenne distance si les temps de parcours ne sont pas attractifs (soit ils prendront<br /> l'avion, soit leur voiture, soit ils renonceront à ce déplacement), et 7 millions y renonceront sur des moyennes et courtes distance faute de trains en nombre suffisant pour les accueillir, ou<br /> ayant une fréquence insuffisante pour être attractif (ils prendront à la place leur voiture, le bus, ou renonceront à leur déplacement). Et sur ces 7+8=15 millions de passagers perdus pour le train<br /> si on ne fait pas le projet LGV, c'est 11 millions qui utiliseront leur voiture et près d'1 million l'avion.<br /> <br /> Donc sans le projet de LGV, on atteindra un plafond de 65 million de passagers sur un système ferroviaire saturé, et des usagers mal servi. De même que les non-usagers ferroviaires qui se<br /> retrouveront sur les routes.<br /> Bien sur ces 65 millions ne sont pas un maximum absolu, les gens s'organiseront pour leur trajet, apprendront à préférer les heures creuses... mais tout le monde n'a pas ce choix, et quand toute la<br /> journée devra être considérée comme une heure de pointe, on ne sera vraiment pas dans une bonne situation. Certains prétendent que puisqu'on est à 40 millions aujourd'hui et qu'on peut atteindre 65<br /> millions sans le projet, commençons par cela : mais ce serait vraiment de très courte vue, car c'est alors passer sous silence les mauvaises conditions dans lesquelles le service ferroviaire serait<br /> offert (c'est à dire la situation d'aujourd'hui en bien pire compte tenu de la demande !)
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S
Si s'agit de faire comprendre seulement maintenant que le projet répond aux besoins de déplacement locaux, oui on peut toujours arguter que "le projet se transforme"... mais bon c'est le cas depuis<br /> au moins le débat public de 2005 : que de temps perdu, il est temps de se réveiller !
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J
<br /> <br /> N'hésitez pas à me contacter au conseil régional pour en parler. Cordialement<br /> <br /> <br /> <br />
S
Et moi qui pensait trouver dans cet article une réponse à la question posée en titre....<br /> <br /> Car il n'y a pas de doute sur ce qu'il faut faire. Il faut 2 voies nouvelles entre Aubagne et Toulon, et ça ne peut pas être le long de la ligne existante sans dégats humains et environnementaux<br /> gigantesque. Donc ça doit être une infrastructure nouvelle. Dès lors que vous admettez que les trains doivent pouvoir y circuler à 250 km/h, il faut arrêter de jouer sur les mots et appeler les<br /> choses par leur nom !<br /> <br /> Ne pas le faire, c'est faire perdre du temps à la région, au projet, et ne pas travailler à résoudre ces problématiques de capacité... et donc les ennuis qui vont avec que vous décrivez<br /> ci-bien.<br /> Et cette nouvelle infrastructure, les riverains seront systématiquement contre, inutile de vous voiler la face.<br /> <br /> L'heure n'est plus à finasser, il faut convaincre ! En procédant autrement, on ne crée que de la désunion, et donc l'abandon du projet, ce qui est surement le but recherché. ESCOTA se frotte<br /> d'avance les mains !
Répondre
J
<br /> <br /> N'hésitez pas à me contacter au conseil régional pour en parler. Cordialement<br /> <br /> <br /> <br />