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Blog de jean Yves Petit

Des avancées pour le vélo dans la Loi ferroviaire du 21 juillet ...

23 Juillet 2014, 17:22pm

Publié par jeanyvespetit

Information en provenance du Club des Villes et Territoires cyclables ...



La loi portant réforme ferroviaire a été adoptée hier lundi 21 juillet à l'Assemblée Nationale. Elle comporte deux avancées pour les cyclistes, suite aux amendements préparés par le Club des parlementaires pour le vélo, relatives au stationnement et à l'embarquement des vélos non démontés dans les trains.

 

Plan de stationnement sécurisé des vélos à proximité des gares

Cette disposition prévoit l'élaboration par SNCF Mobilités d'un plan de déploiement et de financement d’équipements de stationnement des vélos dans et aux abords des gares prioritaires, en concertation avec les collectivités locales.
Ce plan fixe le nombre et l'emplacement des équipements de stationnement des vélos et les modalités de protection contre le vol, en tenant compte notamment de la fréquentation de la gare, de sa configuration et des possibilités d'y accéder selon les différents modes de déplacement. Il programme la réalisation des travaux correspondants et comporte, à ce titre, un plan de financement. Il est compatible avec le schéma régional de l'intermodalité et le plan de déplacements urbains lorsqu'ils existent. Enfin, il doit être élaboré dans les trois ans suivant la publication de la loi.

Comme le Club des parlementaires pour le vélo l’avait déjà rappelé lors de l’adoption de l’amendement sur la création de garages à vélo dans les nouvelles gares et dans le cadre des opérations de rénovation des gares existantes lors de l’examen de la Loi du 28 mai 2013 sur les infrastructures et services de transport, vélo et transport public se renforcent et le stationnement vélo dans les gares est une clé de cette dynamique. La création de parkings sécurisés est un puissant levier de la pratique du vélo et de l'intermodalité. La sécurisation du stationnement a également un impact important sur le parc avec l'acquisition de vélos de qualité, efficaces et sûrs, et notamment de vélos à assistance électrique, dont les ventes sont en progression depuis cinq ans et qui permettent d'effectuer des distances longues.

Embarquement des vélos non démontés à bord des trains

Fixer ce principe dans la loi permet de garantir que, lors du renouvellement des matériels roulants, la problématique de l'embarquement soit bien prise en compte. La possibilité d’embarquer les vélos non démontés dans les transports ferroviaires contribue à encourager l’intermodalité et le cyclotourisme qui génère plus de retombées économiques que le tourisme automobile dans les territoires concernés.

Une autre disposition dans la loi prévoit que toute suppression du service d’embarquement des vélos non démontés à bord des services de transports ferroviaires de voyageurs d’intérêt national (TGV et grandes lignes) est soumise pour avis aux régions concernées. Le transport des vélos permet aux cyclotouristes de fréquenter les itinéraires (véloroutes) et les aménagements (voies vertes) que développent actuellement les régions et les départements. Il est donc logique que les assemblées délibérantes de ces territoires puissent interagir avec la SNCF dès lors que le retrait de la possibilité d’embarquement des vélos non démontés à bord des trains aurait un impact sur leur attractivité touristique.

 

Ces nouvelles mesures s’inscrivent dans l’action du Club des parlementaires pour le vélo depuis sa création en juillet 2012 et les avancées qu’il a obtenues en utilisant toutes les opportunités législatives de favoriser le développement du vélo et notamment de transcrire les dispositions du Plan national des mobilités actives lancé par Frédéric Cuvillier, secrétaire d’Etat aux transports, le 5 mars 2014.

 

Liste des membres du Club des parlementaires pour le vélo

 

2-copie-1

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M
Bonne avancée, mais gros recul dans le projet de loi de programmation pour un nouveau modèle énergétique français (PLPNMEF)<br /> Selon la FNAUT, la fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT),l’« oubli » du projet de loi de programmation pour un nouveau modèle énergétique français (PLPNMEF)<br /> concernant la question des transports est incompréhensible.<br /> L’association alarme sur le fait qu’« hors la voiture électrique, dont les limites écologiques sont mises en avant par la FNAUT, le secteur des transports est quasiment ignoré par le projet de<br /> loi » et souligne ses « lacunes », dénonçant « des mesures mineures », mais surtout le fait que le report modal, de la voiture vers le transport collectif, soit ignoré. « Le projet de loi est conçu<br /> sans vision politique du transport », explique la FNAUT qui s’indigne que le vélo ne soit même pas cité, que le transport collectif soit « un autre parent (très) pauvre du projet de loi », que les<br /> mesures concernant l’autopartage soient mineures, que rien ne soit dit sur l’étalement urbain<br /> ni sur le transport du fret, etc.<br /> La FNAUT détaille ainsi une série de propositions (à retrouver via ce lien : http://ick.li/uDzteh)<br /> pour pallier aux manques du projet de loi. Sont principalement concernés : la maîtrise de la mobilité, la consommation des véhicules routiers et les transferts modaux (pour les<br /> déplacements de personnes et le transport de marchandises). L’association appelle à bâtir « une vraie politique des transports » qui « favorise[…] les modes économes en énergie (fluvial,<br /> ferroviaire, transports collectifs, modes doux) et défavorise les modes gaspilleurs (route, avion) » et dénonce l’illusion de croire que « tout repose sur les progrès de la technologie ». La FNAUT<br /> regrette enfin que la fiscalité écologique soit écartée, un instrument qu’elle juge<br /> « efficace et indispensable de la transition énergétique ».
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