Prolongement du confinement - penser aux aménagements cyclables temporaires pendant et après !
Bonjour à toutes et à tous
Le confinement a été prolongé jusqu'au 11 mai puis devrait s'adapter ensuite.
Après avoir traversé une période d'incompréhensions et de restrictions, le vélo pourrait être considéré comme une des solutions pour favoriser la distanciation sociale.
Vous trouverez, ci-dessous :
- un article du Parisien où l'on peut lire qu’Élisabeth Borne demande à Pierre Serne de coordonner la mise en place de solutions de déplacement où le vélo serait le principal moyen de transport permettant la distanciation sociale, identifiée par les épidémiologistes comme un frein à la propagation du Covid19.
- Un courriel de Pierre Serne, Président du Club des Villes et Territoires Cyclables http://www.villes-cyclables.org/
C'est l'occasion, au sein de nos villes, de proposer des solutions, via notre réseau associatif RAMDAM, et les faire connaître au Président du Club des Villes et Territoires Cyclables.
Bonsoir,pour info un article du Parisien qui résume le boulot de coordination qu'Elisabeth Borne m'a demandé de faire en tant que président du Club des Villes et Territoires Cyclables pour développer les aménagements cyclables temporaires en anticipation de la période post confinement (le journal s'est un peu emballé, ce n'est pas à proprement parler une "mission confiée par le gouvernement") :
http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/ile-de-france-le-velo-piste-ideale-pour-les-deplacements-post-confinement-13-04-2020-8299014.php
N'hésitez pas à me contacter si vos collectivités souhaitent s'engager dans la démarche ou si vous avez des remarques, questions...
AmicalementPierre Serne Ile-de-France : le vélo, piste idéale pour les déplacements après le confinement ?L’écologiste Pierre Serne, ex vice-président aux transports de la région Ile-de-France, s’est vu confier par le gouvernement une mission destinée à favoriser les déplacements à vélo lors du futur déconfinement d’après 11 mai.
Et si le vélo devenait l'outil de déplacement parfait en période post-confinement? Avec le déconfinement, annoncé pour le 11 mai par le président de la République ce lundi soir, se posera inévitablement le problème des transports.
Pierre Serne, ancien vice-président (EELV) de la région chargé des transports, administrateur d'Ile-de-France Mobilités et président du Club des villes et territoires cyclables, vient de voir confié ce même lundi une tâche par la ministre de la Transition Écologique et solidaire. Elisabeth Borne lui demande de coordonner la mise en place de solutions de déplacement où le vélo serait le principal moyen de transport permettant la distanciation sociale, identifiée par les épidémiologistes comme un frein à la propagation du Covid19.
« Tout le monde s'accorde à dire qu'après l'épidémie il y aura un rejet collectif des transports en commun, constate Pierre Serne. Si on ne veut pas prendre le métro, le bus ou le car pour se rendre au travail par crainte de la contagion, il faudra bien qu'on puisse se déplacer. »
Une alternative crédible aux transports en commun
D'où l'idée du vélo, qui a le vent en poupe et a montré, pendant les dernières grèves, qu'il pouvait devenir une alternative crédible aux transports en commun, au moins pour les courts trajets. Il a en plus l'avantage d'être peu coûteux et écologique. Les élus sont donc fortement incités à mettre en place dès maintenant des solutions temporaires, appelées « aménagements tactiques ».
« L'idée, poursuit l'élu écologiste de Seine-Saint-Denis, est de tester ces solutions avec tous ceux qui travaillent actuellement en période de confinement pour voir si elles fonctionnent et sont adaptées. Et éventuellement les ajuster. »
Des boulevards où les véhicules à moteur seraient bannis
On pourrait donc, en mai prochain, voir des boulevards entiers où les véhicules à moteur seraient provisoirement bannis au profit de la bicyclette. Le ministère a demandé que tous les obstacles d'ordre juridique ou administratif lui soient remontés. « Quand une piste cyclable est en projet, on sait que les préfets ou parfois les architectes des Bâtiments de France s'y opposent souvent », note à ce sujet Pierre Serne.
A l'étranger, des villes se sont déjà lancées dans ces aménagements temporaires. « Bogota en Colombie a créé en une nuit 117 km de piste cyclable supplémentaire avant même le confinement pour favoriser la distanciation sociale, détaille Mathieu Chassignet, ingénieur spécialiste en mobilité durable. Le lendemain elle s'était adaptée en en supprimant 40 qui ne correspondaient pas aux besoins. Le mot d'ordre c'est la souplesse. Berlin a de son côté doublé la largeur de ses pistes pour répondre au trafic vélo en augmentation. »
Des pistes cyclables temporaires à Berlin
Mais pour le moment dans l'Hexagone, seule Montpellier a fait savoir ce lundi qu'elle allait se lancer dans un tel projet. Grenoble, ville gérée par un maire écologiste, devrait suivre.
Et Paris ? « Je suis sûr que la capitale va se montrer très intéressée », assure Pierre Serne. L'administrateur d'IDFM concède que ces aménagements, accessibles dans la capitale et en petite couronne parisienne seront plus compliqués à mettre en place en grande couronne. Mais l'idée germe déjà de faciliter la desserte des gros hôpitaux situés en périphérie des villes franciliennes. « Ceux de Jossigny (Seine-et-Marne) ou Gonesse (Val-d'Oise) sont desservis par des nationales. On peut imaginer d'y installer des pistes cyclables provisoires protégées. »
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